Arrivée de Marylune et de Dimaro

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Dimaro était descendu et tenait la main de Marylune, l'aidant à ne pas trébucher dans la dentelle qui ornait sa parure vestimentaire. Elle était vraiment belle et d'autant plus lorsqu'icelle portait les confections faites par le Blondinet, qui s'amusait à jouer sur les couleurs et les formes pour la mettre en valeur des yeux aux pieds.

Le Garde vint leur ouvrir et dans un révérence respectueuse, Dimaro salua leurs interlocuteur avant de se présenter plus amplement à la suite de Marylune.

je me prénomme Louis-Josèphe Dimaro di Campiglio, merci de nous ouvrir ces huis mon brave.

Ils pressèrent le pas au garde vers le lieu indiqué après ces courtes présentations. Jetant un regard bienveillant à la jeune femme qui lui chuchotait une question, et lui répondit sur le même ton.

Ne t'inquiète pas, Simon est un très bon valet. Lui et le cadeau nous attendront surement en arrivant devant Rackam.

Il sourit tendrement a sa fiancé qui avait l'air un peu stressé à l'idée de se rendez-vous. Il est vrai que Dimaro, plus serein, avait prit l'habitude avec les Ambassades Royales des rencontres de ce type.

Invité

Marylune vit arriver un homme qui semblait être le garde. Elle ne se trompa pas. Poli, il se présenta et parlait d'une jolie façon. La bourgeoise en était presque étonnée, n'ayant pas l'habitude de se faire accueillir aussi gentiment dans sa propre demeure, ou plutôt celle dont elle était l'héritière. Il fallait dire que les serviteurs d'un domaine adoptaient souvent l'attitude du propriétaire. Le cousin de Marylune, Vaxilart, avait un sale caractère...

Je suis Marylune Devertefeuille, ancienne membre du Saint Esprit et amie de Rackam. Voici Dimaro, mon fiancé qui connut aussi Rackam lors d'un entretien au Saint Esprit.

Elle avait fait une légère révérence, le tissus de son corset peut-être un peu trop serré... ou sinon c'était sa bedaine qui avait prit de l'ampleur. Ciel! Pas déjà? Un léger coup d'oeil vers son ventre et elle se rassura.

Marylune suivit donc le messire vers le salon dont il indiquait le chemin. Derrière elle, Simon amenait les deux chevaux vers un écurie. Elle essaya de voir dans quelle direction la diligence allait afin de pouvoir rapidement retourner voir Vagabond, son ardennais, lorsqu'elle aurait un peu de temps. C'est qu'elle ne négligeait pas sa monture, ah ça jamais!

Marchant silencieusement, un peu timide, derrière Korn, Marylune sifflota à l'oreille de son amoureux.

Tu crois que Simon saura nous retrouver avec les bagages? J'ai oublié d'y sortir le cadeau de remerciement...

Bah oui, elle avait les mains vides, oubliant la bouteille de vin dans le coffre. Ils auraient l'air de quoi sans présent? Rackam comprendrait sûrement, se dit-elle pour se rassurer. Ils n'auraient qu'à la lui offrir plus tard!

Messages : 153 Date d'inscription : 17/07/2009

Korn avait entendu arrivé à l'entrée de la demeure. il entendit des cheveaux tirant surement une cariole ou quelques chose comme ça. Il se rendit donc pour voire et quelle fut sa surprise de voire que c'était en fait un carosse avec aux grilles un homme et une femme visiblement de la haute.

Courrant vers eux pour ne point les faire attendre, Il prit la clé de la grille afin de leur ouvrire.

"Bien le bonjour à vous deux, je suis messire Korn, gardien de la demeure de messire Rackam. A qui ai je l'honeur je vous pris?"

La dame s'étant présentée, il regarda dans liste et trouva les noms des deux invités de Rack:

"Oh oui, je crois que Rackam vous attend tout deux, je vais vous faire rentrer de suite:

Il ouvrit la deuxième grille afin de laisser passer le carosse avec ses passagers.

"Je vais vous conduire de ce pas, au petit salon et prevenir le maitre de ces lieux de votre venue."

Puis voyant le carosse et les chevaux:

"je vais preparer egalement un box pour vos cheveaux ou votre valets pourra amener."

Il preceda les invités le montrant le chemin du batiment de vie.

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Que de joie que d'apprendre qu'ils arrivaient enfin à destination! Elle pourrait poser deux pieds stables à terre.

Voilà que la diligence s'arrêtait. Le malaise de la route s'estompait un peu et la jeune femme avait drôlement hâte de sortir de ce pénible moyen de transport. Elle poussa la porte à côté d'elle et rougit en regardant Simon qui haussait les sourcils. Oups! C'était son travail... sans se poser plus de question, la rouquine referma la porte, enterrant dans le fond de sa gorge un rire niais. Elle regardait Simon, éclatante comme une tomate.

Le valet ouvrit la porte en souriant, reconnaissant là la bourgeoise de famille noble qui oubliait un peu trop son titre en allant compter le bétail de son comté et combattre les méchants brigands, vêtue comme un homme. Oh mais, pour aller rendre visite à Rackam et pour plaire un peu à son fiancé, la jeune femme s'était forcée! Elle portait désormais les robes que lui offrait Dimaro.

Marylune tendit la main à Simon qui l'aida à descendre, mais surtout à ne pas mêler ses pieds dans les pans de sa robe.

Merci, dit-elle poliment, rejoignant Dimaro qui était déjà descendu. Sans attendre, elle lui prit le bras, lui sourit, et ensemble, ils marchèrent vers l'entrée du domaine où leur ami devait les attendre avec Hipolène.

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Le trajet n'avait pas été très long, bien que fastidieux sur ses routes de plus en plus abimés. Dimaro avait demandé à Simon, son fidèle valet, de les conduire rapidement, mais surement au domaine indiqué. Ils se dirigeaient donc au trot vers ce messire Rackam qui les avait gentiment invité. Il se souvint d'icelui, qui l'avait accueilli à son arrivée à l'ordre. Le Blondinet repenssa à sa première entrevue et espéra un instant qu'il lui servent de ce même vin qu'au couvant.

Voyant que le chemin se stabilisait peu à peu, Dimaro remarqua qu'ils s'aprochaient d'une propriété privée aux allées bien entretenues. Souriant afin de réconforter sa compagne qui avait l'air patraque, il jeta un oeil au dehors là où la batisse surplombait les champs.

Tu crois que c'est là? Dit-elle en montrant du bou de son doigts le batiment qui leurs faisait face.

Dimaro ne savait pas vraiment à quoi ressemblait leur lieu d'arrivée, mais Simon devait bien savoir où les conduire ... Jamais il ne lui avait fait fausse route. Le jeune homme répondit donc un peu hésitant.

Heu ... Oui, je pense. Enfin, c'est icelieu surement.

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Suite à sa démission du Saint Esprit, Marylune reçut une invitation de Rackam où il lui demandait de se présenter à son Domaine avec Dimaro. Rackam étant pour elle un bon ami avec qui elle avait eu la chance de travailler à la commission de recevabilité, elle avait accepté, voulant rester en contact avec lui et ne pas le perdre comme tous les autres qui lui manquaient. Azdrine, Alchimiste, Naluria... Même Starping lui manquait, celui à qui elle n'avait pas encore fait ses excuses, suite à leur échec amoureux. Il fallait dire qu'elle était désormais fiancée à un autre et surtout, enceinte de lui.

La jeune femme avait mise de côté l'idée de devenir chevalière après avoir vu ce qu'un écuyer comme Jason était... de la pure vermine. C'est le coeur remplit de haine qu'elle était partie, abandonnant son rêve.

Enfin, Marylune et Dimaro, sans oublier Simon, le valet qui conduisait la diligence, voyaient le domaine de Rackam se dresser devant eux. La jeune femme n'y était jamais venue et supposait que Dimaro non plus.

Elle se tourna vers Dimaro pour lui poser une question.

Tu crois que c'est là?

Elle pointait les bâtiments par la fenêtre du jeune homme, attendant sa réponse. Peut-être avait-il plus d'informations qu'elle, n'ayant jamais vraiment eu à voyager en dehors de ses aller-retours entre Mayenne, Dijon et Paris.

Elle espérait entendre un oui de sa bouche, ne supportant plus le voyage. Déjà, elle ne montait plus à cheval, son estomac tournant dans tous les sens avec les secousses. La diligence était certes plus confortable et ressemblait moins à un manège, il restait le fait que son coeur subissait tout de même quelques chocs inconfortables. Ah ce que c'était désagréable la grossesse... faites que ça se termine vite! Pitié! Elle pensait aux paroles de Lysesl qui lui assurait que son état allait se replacer bientôt... faites qu'elle ait raison! Sinon, peut-être ne cherchait-elle qu'à la rassurer... flûte!

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