La veille, Le père d'Abel l'avait pris à part dans leur taverne.
Il avait soulever son fils pour l'installer sur ses genoux et lui parler d'homme à homme.
Enfin ont devrait dire, de père à fils.
Il avait souligné gentiment à son fils qu'il avait été dure avec Sam .
Que c'était lui qui avait offert Lucifer à Sam et qu'il devait comprendre la portée de son sacrifice pour lui faire plaisir.
Abel avait écouter son père attentivement et seul un
""Oh!... "" sortit de sa bouche.
Tout en écoutant son père Abel réfléchit... c'est pas qu'il voulait réellement faire de la peine à cette femme.
Mais plus les jours passaient plus l'image de sa mère s'estompait dans un brouillard.
Il pensait, que se laisser à l'aimer , allait finir par effacer l'image sublime de sa maman.
Abel réfléchissait encore, quand la femme de son père fit son apparition dans la taverne familiale.
L'enfant, se glisse des genoux du père. Va directement vers Sam ... se campe devant elle tirant sur sa manche pour la faire se pencher.
-Padon!... ze zavé pa pou Luci... lui dit-il gentiment
ze voulé pa té faire de la pène..., puis, tirant encore un peu plus sur manche, lui fait une grosse bise sur la joue.
Ravie qu'elle était de se revirement de situation, Sam au cours de la soirée avait promis au fiston de son mari d'aller
à la chasse au crapaud avec lui. Mais ce qui ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd , c'est quand elle parla d'un lance pierre.
LE LENDEMAIN
Abel s'étire dans son lit douillet.. les premiers rayons de soleil viennent lui caresser sa joue...
Il baille bruyamment, s’étire tel un chat , cligne des yeux...Puis se redresse debout sur son lit... saute et rebondit en riant,
Cette nouvelle journée semblait de bonne augure. Surement parce sa nuit avait été douce pour la première fois depuis bien longtemps.Dans un dernier rebond se propulse au sol et le voilà qui enfile vite fait sa paire de braie, pied nu va ouvrir la porte pour sortir de sa chambre...Un pas et:
-Ayeuuuu!....Sous son pied quelques chose de pas normal.... c'est dur et volumineux.
Abel retire son pied et se penche pour ramasser un morceau de bois dont la forme part en deux branches... un morceau de cuir tendu entre elles deux. Il le prend en main, l'examine sous toute ses coutures... remarque que quelques chose est inscrit sur le manche. Mais Abel ne sait pas encore lire et fronce les sourcils intrigué. Puis comme un éclair qui vient l’éclairer, il ébauche un sourire...
- zé le lancé de pier qué ma dit Sam... uiiii!!! cé za!... youhouuuuuu elle avé di à moi... uii!!!
Ravie par la promesse tenue, Abel s'empresse de caller le manche dans ses braies et de passer sa chemise par dessus pour le dissimuler, tel un trésor. Ramasse les petits cailloux qu'il s'empresse de mettre dans sa poche. C'est tout fier qu'il se rend à la cuisine...Ouvre la porte sans hésiter, prêt à affronter n'importe quel monstre.
- BONZOURRRRR.... Zé fain... dit-il fermement, se hissant à la force des bras sur une chaise en position debout...
Zé fain!.... dis! tu fé à manzé à moi, lui commande t-il à Mariette, en s’asseyant sur sa chaise, une main retirant en douce le lance pierre a l'abri du regard de la cuisinière. Le pose à coté de lui..
En cet instant il se ferait une joie de s'essayer à un ou deux tirs... mais d’abord son lait.
Alors, adresse un sourire angélique et cajoleur à la cuisinière.