Chambre de Jax.

La jeunette rentre dans la chambre en portant le matrus puis le met au lit. Celui-ci est blanc comme un linge. Elle craint qu'il ne soit trop malade et touche son front qui pourtant n'est pas chaud.

Dors mon belet un peu. Il faut que tu te repose bien.

Gardonia, regarde Jax qui semble reprendre peu à peu des couleurs mais n'est tout de même pas rassurée et reste avec lui. De peur de le déranger, elle n'ose pas lui chanter de berceuse, mais elle se met quand même à laver ses chausses qui ont subit une attaque du matrus... Elle ira aussi laver sa chambre tout à l'heure...
Nouveau regarde vers le matrus qui s'endort. Puis elle frotte ses chausses et les lave sans faire trop de bruit. La chambre de sa soeur attendra, il est hors de question que la jeunette laisse le matrus tout seul et malade dans son lit.

Le loup s'approche près de la jeunette.

"Comment va t'il notre petit chevalier?"

" Il dort bien, il n'a toujours pas de fièvre et semble reprendre des couleurs." dit-elle en lui caressant les cheveux. Mais le fait est qu'elle était toujours inquiète et se sentiment n'allait pas partir avant de le revoir courir et refaire des bêtises.

"Vos parents vous attendent au salon. Vous avez de la visite... Je vais garder Jax en attendant."

Elle en était sûr c'était sa sœur! Et elle avait toujours pas préparer la chambre! Bon et puis quoi? De toute façon elle s'en fichait... elle avait qu'à pas y aller. Voilà. Elle n'irait pas.

Elle se tourne donc vers le loup qui ne lui faisait plus vraiment peur après la partie de pêche et lui sort sans se démonter:

"Je suis désolée mais je peux pas descendre. Je dois rester ici pour veiller sur lui. On sait jamais s'il se remet à dégobiller il faudrait appeler le médecin. " Et là-dessus c'était vrai, elle s'inquiétait véritablement pour lui, même s'il semblait en voie de guérison. "Non, non, je peux pas descendre je reste ici avec le matrus."

Le Loup avait appelé sa louve. Nul échappatoire dans la chambre.

"Bonsoir" répondit-elle, mais face à son regard, elle se fit bien petite. A les regarder tous les deux, pas de doute, on voulait qu'elle s'en aille.
La jeunette se penche au-dessus du matrus, lui caresse les cheveux et lui pose un bâ léger sur le front pour ne pas le réveiller. Puis se levant et regardant le couple, elle leur laisse le matrus.

"Je ne doute pas de votre parole, je sais que vous en prendrez soin. J'y vais donc."

Et là-dessus, la jeunette s'échappe dans le couloir, pour aller au salon? Non, elle avait autre chose à faire avant. Elle s'élance, féline et discrète dans les couloirs du domaine dont elle connait désormais les moindres recoins et se fait discrète afin de ne pas éveiller les sens du loup. Mais il fallait encore qu'elle fasse quelque chose.